La valeur de l’histoire

La valeur de l'histoire

Ce que je suis, en tant qu’individu, ne se comprend que dans la relation. Elle se situe à la fois dans l’espace et aussi dans le temps. Je ne suis séparable de rien, ni de personne, je porte en moi toute l’histoire, parce que je porte en moi toute l’humanité. Le véritable sens historique est précisément celui de mes racines. Nietzsche emploie dans les Considérations intempestives, la métaphore de l’arbre. A notre époque où l’homme vit comme une feuille au vent, sans attaches et sans racines, il est devenu un consommateur identique à tous les autres sur la planète, consommant le même soda, écoutant la même musique, portant les mêmes jeans, menant une existence qui a quelque-chose d’artificiel, tant les sens du lien avec la Terre et l’Histoire lui échappent. Ce qui lui manque c’est « le plaisir que l’arbre prend à ses racines, le bonheur que l’on éprouve à ne pas être né de l’arbitraire et du hasard, mais sorti d’un passé, héritier, floraison, fruit ». Le mérite de l’histoire est de nous permettre de faire corps avec cette culture et par là, avec toute l’humanité. Se sentir héritier, c’est ainsi éprouver ce sentiment d’avoir reçu du passé un don.

L’histoire garde donc à notre époque un mérite essentiel, celui de pouvoir contrebalancer la dictature médiatique, le conditionnement de masse de l’actuel. Il y a en effet nécessité de disposer d’un contrepoids efficace à l’égard de toutes les images que nous consommons aujourd’hui. Un individu conscient de son histoire, instruit du passé, sait se déprendre des séductions de l’éphémère, il marche davantage les yeux ouverts et n’est pas dupe. Il ne vit plus tête baissée dans le sillon de l’actualité, il contemple un horizon plus large. Il sait que ce dont on fait aujourd’hui grand cas, sera bien peu de choses demain.

D’ap. S. Carfantan, Philosophie et spiritualité, http://www.sergecar.perso.neuf.fr/, leçon 105, la valeur de l’histoire.

vendredi 5 mai 2017

28 avril 2017 :Une journée sur les sites du débarquement de Normandie

Dans le cadre de leur programme d'histoire, les élèves de 3è sont allés visiter les lieux symboles du débarquement du 6 juin 1944.
 Nous avons commencé notre journée avec la Pointe du Hoc où les combats des Rangers américains ont été rudes.


Puis nous nous sommes dirigés vers le cimetière américain de Colleville, lieu de sérénité et de paix pour les 9387 tombes des soldats qui ont péri sur cette côte.






L'après midi était consacré au mémorial de Caen. Par petits groupes, les élèves ont travaillé sur un thème précis pour compléter leur livret et ainsi approfondir une partie du programme vu en classe. Ils ont ainsi pu découvrir des affiches, photos, objets...sur la situation de la France occupée, les espaces consacrés au génocide juif, à la guerre froide





Une journée enrichissante pour nos élèves.

Les professeurs d'histoire-géographie.